La voix des morts : la lumière. Plus d’action, moins de frissons

Le film « La Voix des morts : La Lumière » se distingue avant tout par la qualité de ses effets visuels et de ses effets spéciaux, qui contribuent à immerger le spectateur dans une atmosphère saisissante. Bien que le suspense soit présent tout au long du film, celui-ci ne bascule jamais véritablement dans l’horreur, ce qui le rend accessible à un large public en quête de divertissement. L’action, omniprésente, donne du rythme au récit, mais tend parfois à prendre le pas sur le mystère, au détriment de l’ambiance inquiétante que l’on pourrait attendre d’un tel film. Malgré la profusion d’effets spéciaux, l’intrigue souffre d’un certain manque de profondeur et de subtilité.

Ce deuxième volet, suite du premier opus intitulé « La Voix des morts », propose une histoire différente. Ici, le spectateur suit le parcours d’Abe Dale, un homme brisé par le meurtre brutal de sa femme et de son enfant alors qu’ils déjeunaient ensemble dans un fast-food. Accablé par le désespoir, Abe tente de mettre fin à ses jours, mais survit miraculeusement. À la suite de cet événement, il se découvre un nouveau don : la capacité de voir l’avenir des personnes qui l’entourent. Ce pouvoir va bouleverser sa vie et l’entraîner dans une spirale où se mêlent espoir, vengeance et quête de rédemption.

En définitive, « La Voix des morts : La Lumière » est un film à voir pour ses qualités techniques et son rythme soutenu. Toutefois, les amateurs de suspense et de mystère regretteront peut-être le manque de subtilité et de profondeur du scénario. Pour ma part, j’ai une préférence pour le premier volet, qui proposait une ambiance plus mystérieuse et captivante.